L'UE passe le relais de la flamme à l'Ukraine pour la journée de l'Europe

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L'UE passe le relais de la flamme à l'Ukraine pour la journée de l'Europe

Maria Vysochanska reçoit la flamme olympique (à droite).
Maria Vysochanska reçoit la flamme olympique (à droite).AFP
"One, two, three... Europe !": à Marseille, 27 athlètes représentant chacun un des pays de l'Union européenne, tout de blanc vêtus, entourent leur capitaine de relais de la flamme olympique, la gymnaste ukrainienne Maria Vysochanska, pour marquer leur solidarité avec son pays meurtri.

Face au Mucem, le musée des civilisations européennes et méditerranéennes, un peu crispée mais souriante, la gymnaste de 21 ans, star dans son pays et espoir de médaille aux JO de Paris (26 juillet - 11 août), a allumé sa torche quelques heures après le coup d'envoi du relais de la flamme par la légende du football marseillais Basile Boli.

Puis elle l'a passée à son voisin, le rameur lituanien Saulius Ritter, au premier rang d'une haie d'honneur formée par les 27 sportifs de l'UE, sous les applaudissement de dizaines de spectateurs.

"C'est un très grand honneur, un moment qu'on ne vit probablement qu'une fois dans sa vie", a confié à l'AFP Saulius Ritter, géant souriant de 2,02 m. "Aujourd'hui, c'est la journée de l'Europe. On est d'accord que l'Ukraine fait partie de l'Europe, c'est un message important à faire passer", ajoute le rameur balte, dont le pays s'inquiète particulièrement d'une possible extension de la guerre menée par la Russie en Ukraine.

"La majorité de la population, la majorité des sportifs de cette planète, veulent la paix, il y a juste une poignée de gens qui n'en veulent pas. La trêve olympique, c'est pas que des mots, essayons", a pour sa part estimé un autre relayeur, le champion olympique français de saut à la perche Jean Galfione.

Entourant la jeune femme, dont le père combat sur le front contre l'invasion russe, le groupe d’athlètes, qui comprenait aussi la Polonaise Anita Wlodarczyk, triple championne olympique en titre du lancer de marteau, ou l'ex-sprinteuse belge Kim Gevaert, a ensuite trottiné jusqu'au Mucem.

Ce relais comptait huit anciens médaillés d'or, deux anciens porte-drapeaux et sept qualifiés pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

Ce relais "est une manière d'insister sur notre solidarité avec l'Ukraine (...) au moment où ils subissent une terrible guerre d'agression", a souligné en les accueillant la ministre française des Sports, Amélie Oudea-Castera.

"C'est un soutien énorme, d'abord de la France, une manière de souligner que nous formons une seule famille européenne, que ce n'est pas seulement l'Europe PLUS un", a salué à ses côtés son homologue ukrainienne, Viktoriia Riasna.

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